Sélection d’ADN
Selon la théorie de la sélection naturelle, si un trait transmis de parent à enfant est utile pour la survie de l’individu, il sera préservé. La théorie est fondée sur l’idée que les mutations génétiques peuvent avoir des effets bénéfiques sur la capacité à rivaliser., survivre et procréer de l’individu. Quand cela se produit, les gênes modifiés sont transmis aux générations futures. Une espèce peut donc changer et s’adapter avec le temps pour mieux assurer sa survie.
Cependant la sélection naturelle n’est pas la seule théorie qui explique l’émergence de l’évolution. L’évolution est un processus extrêmement complexe qui implique de nombreuses facettes de la vie biologique. Par exemple, la sélection parentale est un trait ou un comportement qui ne bénéficie pas à l’individu, mais au groupe auquel il appartient. L’abeille fournit un exemple évident de sélection parentale : si elle meurt après avoir attaqué un intrus, elle contribue à protéger l’essaim.
De même, la sélection sexuelle peut avoir des conséquences intéressantes. Les mâles sont souvent plus gros que les femelles parce qu’ils doivent rivaliser pour le droit de reproduire, tandis que les goûts de la femelle incitent souvent le mâle à lui faire la cour par d’étranges comportements ou par un plumage exotique, qui peuvent tous deux être nuisibles pour la survie de l’individu, mais avantageux pour ses chances de procréer.
Le paon, à la queue aussi colorée qu’encombrante, est l’un des cas où la sélection sexuelle influence l’évolution. L’homme exerce également un effet direct sur l’évolution, à travers la sélection artificielle, pratique vieille de plusieurs milliers d’années, notamment dans le domaine de l’agriculture.
Puis, il y a la génétique moderne, dont nous nous servons pour altérer l’ADN de certaines espèces afin de leur donnée des caractéristiques nouvelles.